La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est déjà impactée par les effets du changement climatique : augmentation de la température atmosphérique (+ 1,5°C par rapport à 1850), intensification des épisodes météorologiques extrêmes, perturbation de la biodiversité, menace sur le cycle de l’eau, acidification des eaux marines, etc. Ces effets ont des répercussions sur la santé humaine et celle des écosystèmes.
Le 4ème PRSE s’inscrit en totale cohérence avec la démarche de planification écologique à horizon 2040 dans laquelle la Région s’est pleinement engagée aux côtés de l’Etat.
Il est indispensable que le secteur de la santé à l’image de tous les autres secteurs participe à la nécessaire transition écologique.
Le système de santé doit se transformer en limitant son impact sur l’environnement et en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. En effet, les émissions de la santé représentent entre 40 et 61 MtCO2e, le système de santé est ainsi responsable d’environ 6,6% à 10% de l’empreinte carbone du pays. La décarbonation du secteur de la santé est une nécessité et un enjeu de santé publique.
La transformation énergétique du système de santé constitue une priorité et doit intégrer la prévention des risques liés aux contraintes d’approvisionnement et à la raréfaction des ressources. Les établissements de santé doivent se préparer à une diminution de leur approvisionnement en énergies fossiles, et en conséquence limiter leur dépendance et leur vulnérabilité vis-à-vis d’elles.
Les enjeux pour les établissements sont aujourd’hui de mieux mesurer les consommations, de définir et de suivre des indicateurs de performance afin de s'assurer de la bonne performance énergétique des sites, d’encourager l’organisation et la promotion de la sobriété énergétique des usages. Elle vise également à favoriser l’indépendance énergétique des établissements de santé en diversifiant le mix énergétique, en accélérant le recours aux énergies renouvelables, et de récupération, selon la règle de la bonne énergie pour le bon usage : solaire thermique, géothermie, photovoltaïque en autoconsommation via notamment l'installation d'ombrières photovoltaïques dans les parkings extérieurs, récupération de chaleur, raccordement aux réseaux de chaleur et/ou de froid.
- Évaluation du besoin : Retour d’expérience sur les installations ou les démarches en cours auprès des établissements, des partenaires et des CTEES. Identification des freins et de leviers. FAIT
- Études de prospection : Identification des établissements (bâtimentaire et foncier) et étude de pré-faisabilité technique multi-sites. EN COURS
- Dispositifs d’accompagnement : Définition d’une ou des stratégies opérationnelles avec les partenaires afin d’optimiser les coûts d’investissements et faciliter la mise en œuvre.
- Montage opérationnel : Fédérer les établissement pour une adhésion aux montages proposée afin de massifier la démarche.
- Réalisation : Mise en œuvre des travaux et facilitation du pilotage des chantiers.
- Suivi & Performance
L’ ARS, la Région et l’ADEME ont proposé une séquence d’information via ses spécialistes métiers mais également des intervenants de choix sur le sujet avec la DREAL, ENERPLAN et la Banque des Territoires.
Dans la continuité de la journée plan solaire, l'Agence Régionale de Santé (ARS) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) ont proposé des visites techniques d’installations solaires thermiques en exploitation dans la région par demi-journées.
