Point de situation sur les cas autochtones d'arboviroses dans notre région

Actualité
Moustique tigre

Le moustique tigre est une espèce particulièrement nuisible pour l’homme. En Paca, plus de 97 % de la population vit à son contact. Et au-delà des nuisances, il peut transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya par le biais de ses piqûres.

Point de situation dans notre région.

Point de situation sur les cas autochtones de dengue et de chikungunya dans notre région

La région Paca est impactée par la circulation autochtone du chikungunya avec un total de 34 épisodes de transmission autochtone et 431 cas rattachés à ces épisodes.

Quatre épisodes de dengue pour un total de 16 cas ont également été identifiés (13 épisodes sont clos).

Nice

  • Chikungunya : 21 cas autochtones

Auribeau-sur-Siagne 

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Antibes

  • Chikungunya : 137 cas autochtones

La Gaude

  • Chikungunya : 13 cas autochtones

Cagnes-sur-Mer

  • Chikungunya : 13 cas autochtones

Vallauris

  • Chikungunya : 3 cas autochtones

St Jeannet

  • Chikungunya : 2 cas autochtones

Villeneuve-Loubet

  • Chikungunya : 3 cas autochtones

Gémenos

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Martigues

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Arles

  • Dengue : 1 cas autochtone

Sausset-les-Pins

  • Chikungunya : 3 cas autochtones

Vitrolles

  • Chikungunya : 46 cas autochtones

Rognac

  • Dengue : 5 cas autochtones

Aubagne 

  • Dengue : 8 cas autochtones

Ceyreste

  • Chikungunya : 1 cas autochtone 

Marseille 4ème

  • Chikungunya : 3 cas autochtone 

Marseille 8ème

  • Chikungunya : 2 cas autochtones 

Aix en Provence

  • Chikungunya : 1 cas autochtone 

Les Pennes Mirabeau

  • Chikungunya : 14 cas autochtones 

Roquevaire

  • Chikungunya : 17 cas autochtones

Salon-de-Provence

  • Chikungunya : 13 cas autochtones / Fin de circulation du virus dans le secteur.

Grans

  • Chikungunya : 1 cas autochtone / Fin de circulation du virus dans le secteur.

Lambesc

  • Chikungunya : 1 cas autochtone / Fin de circulation du virus dans le secteur.

Fréjus

  • Chikungunya : 79 cas autochtones

Trans-en-Provence

  • Chikungunya : 4 cas autochtones

Roquebrune-sur-Argens

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Rougiers

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Bauduen

  • Chikungunya : 3 cas autochtones 

Ollioules

  • Chikungunya : 8 cas autochtone

La Croix Valmer

  • Chikungunya : 17 cas autochtones

Tavernes

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

St Raphaël

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Six-Fours-Les Plages

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Sanary

  • Dengue : 1 cas autochtone / Fin de circulation du virus dans le secteur.

Toulon

  • Chikungunya : 1 cas autochtone / Fin de circulation du virus dans le secteur.

La Crau

  • Chikungunya : 2 cas autochtones / Fin de circulation du virus dans le secteur.

Valréas

  • Chikungunya : 1 cas autochtone

Richerenches

  • Chikungunya : 8 cas autochtones

Point de situation sur les cas autochtones de West-Nile dans notre région

Plusieurs cas ont été signalés par le Centre national de référence des arbovirus. Ce virus est transmis par le moustique Culex différent de celui lié à la transmission de la dengue et du chikungunya.

En région Paca, 28 cas autochtones d’infection à virus West Nile (VWN) ont été identifiés : 17 dans les Bouches-du-Rhône, 9 dans le Var et 2 dans le Vaucluse.

17 cas ont été identifiés dans les Bouches-du-Rhône. 

Plusieurs communes ont été identifiées comme lieux d’exposition : Gardanne, Miramas, Arles, Salon-de-Provence, Grans, Eygalières, Noves, Marseille, Saint-Andiol, Le Rove et Aix-en-Provence. 

Les cas ont débuté leurs signes entre les 07/07 et 22/09. Il y a 5 formes neuro-invasives.

8 cas ont été identifiés dans le Var. 

6 cas résident à Hyères, 1 à Carnoules et 1 à La Crau. 

Les cas ont débuté leurs signes entre le 15/07 et le 10/09. 4 cas ont développé une forme neuro-invasive.

En dehors du cas humain identifié, la surveillance équine a permis de confirmer une circulation du virus dans ce département avec l’identification de 2 cas équins.

Chacun, en modifiant son comportement, peut se protéger et protéger ses proches.

Se protéger des piqûres de moustiques

 Il est conseillé de/d’ :

  • appliquer un répulsif cutané, particulièrement le matin et en fin de journée ; 

  • installer des moustiquaires pour les nouveau-nés ou les personnes alitées ; 

  • porter des vêtements couvrants et amples ; 

Les bracelets anti-insectes, huiles essentielles, appareils sonores à ultrasons, rubans, papiers et autocollants gluants dont l’efficacité n’a pas été démontrée ne sont pas recommandés. 

Consulter un médecin en cas de symptômes

Consulter immédiatement son médecin traitant en présence de symptômes évocateurs (et notamment au retour de voyage de zone où circule les virus) : forte fièvre, douleurs articulaires ou musculaires, fatigue, maux de tête, éruption cutanée.

Dans ce cas, la protection contre les piqûres de moustiques est primordiale. Un malade peut transmettre le virus aux moustiques jusqu’au 7ème jours après le début des symptômes (même en cas de disparition de ceux-ci). 

Eviter la prolifération des moustiques

 Supprimer les eaux stagnantes dans lesquelles les moustiques pondent et se développent :

  • vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau (mobiliers de jardin, bâches…), au moins une fois par semaine ;

  • ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (jouets des enfants, seaux, arrosoirs) ;

  • fermer hermétiquement ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d'eau. 

Enfin, les hôpitaux, les médecins libéraux et les laboratoires d’analyse médicale des secteurs concernés sont également mobilisés pour prendre en charge, dépister et rappeler les mesures de prévention aux personnes qui pourraient présenter les symptômes du chikungunya.

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