Mise en place de la régulation préalable des urgences dans les Alpes-de-Haute-Provence : un nouveau réflexe pour un meilleur accès aux soins

Communiqué de presse

Afin de garantir à chaque habitant une prise en charge rapide, sécurisée et adaptée à son état de santé, le groupement hospitalier de territoire et l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur mettent en place, dans les Alpes-de-Haute-Provence, une régulation préalable obligatoire avant tout passage aux urgences.
Il sera donc désormais nécessaire d’appeler le 15 avant de se rendre dans un service d’urgence.

La mise en place de la régulation préalable est un outil qui permet aux patients de bénéficier d’une évaluation médicale systématique pour déterminer la meilleure prise en charge. En appelant le 15, chaque personne sera ainsi orientée vers la réponse de soins la plus adaptée à sa situation :

  • Un conseil médical (il suffit dans 60 % des cas) ;

  • Une consultation chez un médecin de ville ;

  • Une téléconsultation ;

  • Une prise en charge dans une maison médicale de garde ;

  • Ou, si nécessaire, l’envoi d’un transport sanitaire.

L’objectif de cette mesure de régulation est de limiter la surcharge des urgences en recentrant l’activité des services d’urgences sur leur cœur de métier. Il s’agit ainsi de garantir les bonnes conditions d’accueil et de prise en charge en toute sécurité des patients nécessitant une prise en charge à l’hôpital et de proposer une alternative adaptée à toutes les autres situations.

Les urgences vitales, gynécologiques-obstétricales et psychiatriques continuent d’être prises en charge 24h/24.

Ce dispositif est possible grâce : 

  1. au renforcement des moyens du SAMU et déploiement du service d’accès aux soins, actif dans le département depuis le mois de juin 2024. Un médecin régulateur libéral est désormais présent h24 et un rendez-vous peut vous êtres proposé avec un médecin libéral dans les 48h ;

    En savoir plus sur le service d’accès aux soins

  2. à la mobilisation des personnels hospitaliers notamment des services d’urgences et du Samu, aux partenaires sapeurs-pompiers et transporteurs sanitaires privés ainsi que par les professionnels libéraux impliqués également pour répondre aux soins non programmés.